« Si l’être humain naît avec une structure, qu’on peut aussi appeler son être profond ou son » essence « , cette essence n’est que peu capable d’évolution. Dès les premières années de sa vie, les parents commencent à éduquer l’enfant, ce qui revient à dire qu’il arrête de se développer de façon naturelle. Cette période signe le début de la formation de la personnalité et l’arrêt du développement de l’essence, qui reste dans un état infantile.
La personnalité est tout ce qui a été mis au fil du temps dans l’individu depuis l’enfance : tout ce qui lui est apporté de l’extérieur par l’éducation, les conditionnements, plus tard les études, les expériences de vie, les expériences diverses. Sous les couches successives de tous ces apports, l’essence disparaît de plus en plus et ne peut pratiquement plus se manifester. Il peut arriver un moment où l’être humain se rappelle, même confusément, l’existence de quelque chose de différent de ce que le monde extérieur a mis en lui et où il décide de partir à la recherche de son être véritable. C’est le début de la » deuxième éducation « , celle de l’essence, de son monde intérieur.
La première démarche sera un travail de reconnaissance et de dévoilement : l’on commencera à s’observer pour reconnaître et enlever les voiles de la personnalité. La volonté de reconnaître la personnalité, et tout ce qu’il y a d’artificiel en elle, est le début du véritable chemin de connaissance de soi, mais non d’après une théorie sur la nature de l’être humain comme il en existe tant mais par l’observation de soi.
A partir de ce moment, la personnalité cède le pas à l’essence, qui redevient le véritable centre de gravité de l’être humain, s’il le décide…car, de façon naturelle, l’être humain ne connaît pas la troisième étape possible de son évolution : il doit la décider. » Selim Aïssel
Valérie RIVIÈRE
Psycho-Somatothérapeute
31 – Muret – Toulouse – Strasbourg