Exister, c’est le sentir…

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Avez-vous déjà ressenti de l’impuissance face à ce qui vous arrive, face à vos douleurs, face à vos réactions, face au monde qui vous entoure ? Nous sommes tous impuissants quand il n’y a pas de conscience, pas de lumière pour éclairer et nous montrer où et comment agir.

L’impuissance puise sa force dans les automatismes,dans le connu, revu et revu !! dans l’inconscience livrée à elle-même. On ne peut lui jeter la pierre car nous la laissons faire.

Elle est comme un enfant sans parent, souffrant de cette absence, ou comme une classe d’élèves sans Maître.
Bien entendu, il est aisé pour personne d’éclairer, de mettre de la conscience dans nos mouvements intellectuels ( pensées, croyances…), émotionnelles ( tristesse, colère, peur…), physiques ( douleurs, maladies…) car cela va demander de nous responsabiliser. De prendre en compte ( regarder, écouter, comprendre,…) toutes nos réactions, nos sensations, notre façon de penser… de voir que cela dépend de chacun de nous.

Il s’agit peu à peu de se confronter à notre “fausse personnalité” constituée de tous les éléments négatifs et qui s’est construite sur la base des conditionnements inculqués à l’enfant et s’est développée sur la base des stratégies que l’enfant à mises au point pour être reconnu, accepté, aimé…autrement dit, nous confronter à tous les masques que nous portons et auxquels nous nous identifions. Ce système mit en place à partir de la deuxième ou troisième année de naissance, est caractérisé par le fait qu’il conserve la mémoire du passé et qu’il la perpétue. Il est déterminé par les événements marquants qui s’y sont produits.

Bien entendu, nous ne pouvons nous y confronter d’emblée et le changement du jour au lendemain est une illusion. L’idée n’est pas non plus de ce crisper sur la volonté d’arriver à un résultat mais d’ores et déjà de faire tranquillement des exercices de présence. ( méditation des 3 sens, chants de mantras, Butôh danse, Yoga…)
Soyez présents à votre corps, recentrez-vous. Sentez votre présence dans vos déplacements, dans le monde, en présence de l’autre.

Exister, c’est le sentir pas le penser ! Viendra alors à la porte prendre sa place le parent, le responsable, l’adulte, le Maître des lieux pour que l’enfant en nous puisse avoir une nouvelle chance de s’épanouir et recevoir ce dont il a besoin. Alors la tristesse fera volontiers place à la joie, l’anxiété à la sérénité, la peur à l’enthousiasme, la rumination à la créativité, et le jugement à la compassion…

Valérie Rivière
SYSTÉMICIENNE DU CORPS ET DE L’ESPRIT
Sur le Chemin du retour à la Source de l’Être
31 – Muret – Toulouse – Montpellier – Strasbourg