Les blessures qui ne se voient pas

Les blessures qui ne se voient pasIl y a des souffrances qui pèsent des tonnes, pour ne pas que tout espoir nous abandonne
On joue le rôle de celui pour qui tout va bien, pourvu que les autres n’en sachent rien
On fait au mieux pour sauver la face, pour que notre entourage ignore par où l’on passe
On rit on danse on fait les fous comme à Venise, mais quoiqu’on fasse mais quoiqu’on dise

Les blessures qui ne se voient pas, nous font du mal bien plus que toutes les autres
On les enferme au fond de soi, mais est-ce que toute une vie on les supporte ?

L’orgueil nous aide à tenir le coup, apparemment on pourrait même faire des jaloux
C’est à nous même que l’on se joue la comédie, pour s’inventer qu’on est guéri

Les blessures qui ne se voient pas, nous font du mal bien plus que toutes les autres

On les enferme au fond de soi, mais est-ce que toute une vie on les supporte ?

Ces blessures là, qui ne se voient pas

Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes, pour ne pas que tout espoir nous abandonne
Il faut se dire que tôt ou tard on va guérir

Les blessures qui ne se voient pas, parfois semblent avoir perdu nos traces
Et quand on ne s’y attend pas, sans que jamais les autres le sachent,
Elles remontent à la surface et nous fusillent une fois encore
Les blessures qui ne se voient pas, qui nous font mal bien plus que toutes les autres

Ces blessures là, qui ne se voient pas

« Ces blessures là, qui ne se voient pas, par Florent Mothe »